Prise en charge des laryngomalacies : à propos de 25 cas - 17/09/14
Résumé |
But de la présentation |
Le but de notre travail était d’étudier le profil épidémiologique de la laryngomalacie, de décrire la démarche diagnostique et de codifier la prise en charge thérapeutique de cette pathologie.
Matériel et méthodes |
Notre étude rétrospective a intéressé 25 observations de laryngomalacie sur une période de 4ans allant du mois de janvier 2007 au mois de décembre 2010.
Résultats |
La fréquence de la laryngomalacie était de 68 % de l’ensemble des pathologies se manifestant par un stridor. L’âge moyen de nos malades était de 5,1mois avec une sex-ratio de 2,1. Le délai moyen d’apparition du stridor était de 13jours de la naissance. Le stridor était intermittent dans la majorité des cas, et associé à une dyspnée et des fausses routes dans 44 % des cas. Le diagnostic était posé par la nasofibroscopie souple dans 96 % des cas. Une laryngoscopie directe a été pratiquée dans 11 cas, soit 44 % des cas. Le type de laryngomalacie le plus fréquent était le type V (replis ary-épiglottiques courts). La fréquence de la forme sévère était de 32 %. Une surveillance clinique a été indiquée chez 17 malades associée à un traitement médical. Dans ce groupe, la disparition du stridor était notée chez 15 nourrissons en un délai moyen de 7mois. La supraglottoplastie a été pratiquée chez 8 nourrissons. L’évolution était bonne avec disparition du stridor chez sept malades. Le recul moyen était de 18mois.
Conclusion |
L’évolution de la laryngomalacie vers la guérison spontanée fait d’elle une pathologie bénigne non inquiétante dans la majorité des cas. Néanmoins, la fréquence d’une forme sévère est non négligeable par la présence de signes respiratoires et/ou digestifs exigeant une intervention chirurgicale urgente basée sur la supraglottoplastie.
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Vol 131 - N° 4S
P. A137-A138 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.